dimanche 29 août 2010

Natacha - Hôtesse de l'air, Walthery et Gos, 1971

Dans les années 70 il y avait deux bonnes raisons pour les petits garçons de l'époque de vouloir monter dans un avion. La première c'était en tant que pilote de chasse, version Tanguy et Laverdure ou Buck Danny, l'autre c'était en tant que passager chouchouté par Natacha.

Natacha...La pionnière des personnages féminins dans un univers qui tournait principalement autour de héros au regard et à la mâchoire d'acier. Ceux la qui vivaient des aventures extraordinaires dans un monde ou les rares femmes étaient leur logeuse, leur secrétaire ou quelconque autre poste de figuration...Eternelle amoureuse par exemple, mais exemplaire et pas sexy pour deux sous.

mercredi 25 août 2010

A venir dans le passé : Natacha hôtesse de l'air

Et le 30 août, j'enlève le haut...
Embarquement immédiat sur "Comics Oldies " avec Natacha, la plus sexy des hôtesses de l'air et dont c'est la fête aujourd'hui

Décollage le 30 août 2010 à 00h01

vendredi 20 août 2010

Rahan - Territoires interdits, Lecureux et Cheret, 1974

Quel est le petit garçon d'environ dix ans dans les années 70 qui n'a pas le souvenir de Rahan ?
A priori, aucun tant il est vrai que si de nombreux héros ont marqué notre jeunesse, "le fils de Craô" fait partie de ceux qui ont laissé l'empreinte la plus forte.

"Rahan, fils des ages farouches". Une période, la préhistoire rarement mise en valeur dans la B.D. et ce encore de nos jours. Une gageure quand les années 70 étaient plus propice aux histoires contemporaines, aux aventures mettant en scène la dernière guerre ou simplement ,sous des atours pseudo-historiques ,se livraient joyeusement à une critique ironique de la société d'alors. Ce furent la dans ce post 68 des années de foisonnement, de bouillonnement créatif et prolifique qui ont amené la Bande Dessinée du stade "d'amusement pour paresseux" à celui d'art graphique.

mardi 17 août 2010

A venir dans le passé : Rahan

Rahan, fils des ages farouches.

Le fils de Craô, arrive dans la tribu de  Comics Oldies.

Exactement le 20 août 2010 à 00h01

mercredi 11 août 2010

Sambre - Plus ne m'est rien, Yslaire et Balac 1986

« Yslaire est malade…malade de perfection ». C’était ainsi qu’en 1985 dans un article de « Circus », le mensuel des éditions Glenat, on avait eu droit à ces excuses un peu alambiquées pour justifier le retard pris dans la parution des planches, et calmer la frustration des lecteurs (forcément) déçus.


 Cette saga est d’abord une œuvre monumentale en vingt et un titres répartis en deux séries : « Sambre », découpée en trois générations de quatre titres chacunes, dont cinq seulement sur les douze prévus sont parus entre 1986 et 2003(*), et « La guerre des Sambre » antérieure chronologiquement, mais éditée à partir de 2007 et dont trois albums sur les neuf annoncés,  découpage en trois époques cette fois, sont disponibles à ce jour.

Au bout de vingt-quatre ans, huit albums édités…et treize à paraître.  C’est peut-être le prix de la perfection que l’on découvre dans « Plus ne m’est rien » (**).

dimanche 1 août 2010

Blake et Mortimer - La Marque Jaune, E.P. Jacobs 1956

Il y a dans toute bédéthèque un album majeur. Un de ceux qui restent dans les souvenirs et qui, consciemment ou non, ont marqué notre jeunesse. Pour beaucoup d'entre nous, cette marque est jaune et prend la forme de la lettre grecque "µ". Il s'agit du sixième album de Blake et Mortimer mais seulement de leur troisième aventure. C'est ainsi que s'opère le premier tournant dans l'oeuvre d'Edgar P. Jacobs. Il y en aura d'autres dans cette B.D comme nous allons le voir.

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Jusqu'ici, les deux premières histoires (Le Secret de l'Espadon et Le Mystère de la grande pyramide) s'étaient déclinées en trois tomes pour l'une (*), en deux pour l'autre. Ici, l'intrigue est resserrée en un seul album contractant également la notion de temps et de lieu et la rendant encore plus nerveuse. Les albums suivants ne dérogeront pas à cette règle à l'exception du dernier, "Les 3 formules du professeur Sato", paru vingt ans plus tard et dont seul le premier épisode sera signé de l'auteur, avant d'être achevé, après sa mort, par le regretté Bob de Moor bien plus tard encore.
Autre tournant, et non des moindres, nous ne sommes plus dans les grands espaces et l'unité de temps fictive (la 3ème guerre mondiale), ni dans l'espionnage et la résistance, et encore moins dans la quête ésotérique au coeur de l'Egypte qui caractérisaient les titres précédents. L'action, ici, se déroule dans le Londres de 1953(*) peu avant Noël, dans une réalité noire et pluvieuse, la majeure partie de l'album étant dessinée de nuit. Une nuit angoissante qui fait contraste avec les scènes d'intérieur vivement éclairées et renforçant encore le coté polar(**) des scènes. Comme d'habitude, on trouvera des rebondissements à chaque page, le découpage imposé par la parution hebdomadaire imposant de tenir le lecteur en haleine à chaque planche.